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Merny Désiré François
    Arbre d'ascendance     Arbre de descendance     Chronogramme
    Père : Merny Désiré Joseph (1838) (Age à la naissance de l'enfant : 27 ans)
    Mère : Thirionet Josephine Catherine (1841) (Age à la naissance de l'enfant : 24 ans)
    Freres/Soeurs :
       Merny Marie Thérèse (1859 - 1879 )
       Merny Léonie Cécile (1861 - 1890 )
       Merny Anne (1863 )
    Naissance :
          Date : 31 juillet 1865
          Lieu : Namur Belgique -
    Décès :
          Date : 1947 (82 ans)
          Lieu : Namur Belgique -
    Document :
          Format : jpg
          Fichier : merny_desire_1865_1947.jpg

            merny_desire_1865_1947.jpg
          Titre : Vers 1931
          Note :
Source : http://users.swing.be/jll/ARTISTES/dmerny.htm
    Note :
Né Rue St-Nicolas, 24
Artiste peintre
Le couple a résidé rue St-Nicolas, 85 puis 95 puis Rue des Champs Elysées, 19 (devenue Av. Albert 1er)
Biographie (extraite de "Les Galeries Des Peintres Namurois" sur http://users.swing.be/jll/ARTISTES/dmerny.htm
Peintre et aquarelliste Né le 31 juillet 1865 à Namur, rue Saint- Nicolas, Désiré Merny fréquente l' Académie des Beaux-Arts locale dès l'âge de dix-sept ans. En 1884-85, il est inscrit comme élève peintre chez Jacques-Louis Bonet et reçoit le premier prix de " figure antique " et le quatrième de " figure d'après modèle vivant ". Il continue sa formation chez Théodore Baron en 1887-88.
En 1893, il remplace Auguste Dandoy, professeur de dessin, décédé. Avec Théodore Baron, il est chargé du cours de peinture en 1896. En 1917, c'est la consécration. Son talent, sa notoriété et ses capacités pédagogiques le conduisent naturellement à la direction de l'Académie de Namur qu'il gouverne avec zèle jusqu'à la retraite en 1939. Travailleur acharné et animateur de talent, il appartient lui aussi à la déjà longue lignée namuroise des paysagistes. Tout comme Théodore Baron, dont il est un admirateur inconditionnel, il aime emmener ses élèves peindre " sur le motif ", son lieu de prédilection étant infailliblement la ferme ou la chapelle d'Enhaive à Jambes. Le peintre et dessinateur Jean Legrand ,père de deux célèbres Namurois, " Djoseph et Françwès " évoque de façon amusante la figure de ce directeur arrivant à l'Académie en vélo, les bas de pantalon fixés par des pinces qu'il ne quittait pas de toute la journée
Ces quarante-six années au service de l'enseignement artistique correspondent à une période féconde. En effet, à côté de sa vie professionnelle riche en compétence et en dévouement, Merny crée des centaines de peintures et d'aquarelles.
Les thèmes qu'il affectionne restent la Meuse, la Sambre, l'Ourthe, le Houyoux, la Lesse... Namur et ses environs avec leurs sites typiques et leurs vieilles fermes. Le Condroz, la Campine, les plages de la côte belge, l'Ardenne mais aussi les différentes lumières aux quatre saisons nourris- sent son inspiration. Débordant d'activités mais toujours soucieux de diffuser la notion du beau, Merny est membre, dès 1884, du cercle " Le Progrès ". C'est sous son impulsion que de nombreuses manifestations voient le jour, ainsi les expositions réservées aux jeunes artistes namurois intitulées plus tard Expositions Provinciales des Beaux-Arts.
Si Merny collabore, par sa production artistique, aux Expositions internationales et triennales des Beaux-Arts de Namur, il organise aussi ses propres expositions qui remportent un vif succès soit par la critique (louanges de Camille Lemonnier), soit par la vente rapide de ses toiles. Merny réalise également des compositions de grande envergure, notamment pour le Pavillon belge de l'Exposition universelle de Saint-Louis (Etats-Unis), et des décors de spectacles tels que La Fille de Roland.
Président de la Société royale d'Horticulture, il participe à divers événements floraux : expositions, création de chars fleuris (1911 et 1926). En plus de ces activités, Désiré Merny est membre de la Commission royale des Monuments et des Sites. La variété de ses missions, qu'il remplit avec succès, lui vaut quelques distinctions honorifiques.
Membre du cercle Le Progrés depuis 1884, commissaire trois ans plus tard et président dès le début du siècle, cet artiste peintre influence profondément et durablement la sensibilité artistique namuroise. Lui-même, subjugué par la personnalité et la démarche picturale de Théodore Baron, son " vénérable maître ", se sent, " par le hasard de sa naissance " l'humble continuateur de l'école de Tervuren qui, à ses yeux, a assuré, vers 1870, la régénération de l' art national, un instant compromis. " Personnellement ", avoue-t-il encore en parlant des peintres de cette école lors d'une conférence qu'il prononce en 1921, " j'ai voulu, selon mes forces, m'associer, assister à leur banquet et goûter avec le plus grand respect à ces choses savoureuses qui réchauffent si merveilleusement le coeur sensible aux beautés réelles. J'ai voulu au contact de ces êtres délicats dérober un peu de l'étincelle sacrée qui les animait. Mais ils étaient si grands, si haut placés, que mon existence ne m'a pas permis de me hisser jusqu'à eux. Le fait d'être un peu de leur ombre aura suffi pour me permettre de glaner, de recueillir quelques miettes précieuses et de m'éclairer de la traînée lumineuse qu'ils ont laissées après eux ". " Vérité, sincérité, réalisme " croit-il pouvoir lire, " en lettres flamboyantes ", à leur bannière. " C'est cette école qui traça la route aux plus jeunes qui suivirent, mais beaucoup de ceux-ci ", ajoute-t-il aussitôt, " jaloux du grand mouvement rénovateur, voulurent à leur tour innover. Qui ne se souvient des cercles l'Essor, les Vingt, les pointillistes, les bâtonnistes, les cubistes en France, les futuristes en Italie [...]. Aujourd'hui, le qualificatif pour les désigner n'existe pas pour ceux- là qui veulent les dépasser. Bien entendu à côté de ces exaltés, des chambardeurs de l' art, il existe toujours une grande famille d'artistes de haute valeur, qui sans s'effrayer des ruades de leurs jeunes confrères continuent les bonnes et saines traditions pour 1 'honneur de leur pays. "
Tout l'enseignement du maître Merny et les expositions artistiques qu'il régente pendant si longtemps s'inscrivent dans cette logique conservatrice qui, dans la nature, voit un modèle " inépuisable ". Aussi les Salons se font académie: ils accueillent les premiers essais des jeunes débutants " sans sévérité, attendu que notre rôle est de leur permettre par des comparaisons sages et réfléchies à se juger eux-mêmes et à puiser dans les euvres de leurs aînés les éléments et les enseignements capables d'ouvrir leur horizon et former leur expérience ".
Malgré une vie dynamique, les responsabilités professionnelles et familiales, les honneurs, Merny reste modeste et amoureux de la nature: il cultive les fleurs dans son jardin de la rue des Champs-Elysées (actuellement rue Albert I") non pour les cueillir mais pour admirer l'ensemble des coloris.
Terminons ce rapide parcours de la vie de l'artiste namurois par deux extraits du critique d'art Jules Tellier: " il peint avec ferveur, sincérité et se laisse pénétrer par les impérieuses beautés de la nature qu'il interprète en poète et en technicien virtuose. Il communie avec elles, s'efforce de nous les rendre selon les impressions ressenties. C'était un merveilleux paysagiste, transposant la réalité en poésie, soit qu'il peignit les sous-bois, les rives mosanes, les roses bruyères. Nul mieux que lui peut-être, n'a rendu la fraîcheur des pommiers en fleurs ". c. c. . . Le "vert Merny", le bleu de Prusse et le jaune de Naples, finement dosés pour un effet printanier, sont ses couleurs de prédilection. Expositions à Bruxelles, Gand, Anvers, liège, Charleroi (il y reçoit les éloges de C. Lemonnier), Namur.
Désiré Memy, exclusivement paysagiste, a produit une ceuvre abondante, aujourd'hui mal connue et peut-être même un peu oubliée. Conservée dans la famille du peintre et dans les collections privées, elle n'a jamais fait l'objet d'une étude et il n'en existe pas de catalogue. Les ceuvres connues révèlent bien la continuité entre la manière de Memy et celle de Baron dont il fut l'élève puis le collaborateur à l'Académie, comme pro- fesseur de dessin à partir de 1893, et de peinture à partir de 1896. Il peint des paysages assez âpres, faits " sur le motif " et traités très largement au moyen d'une matière picturale épaisse, souvent étalée au couteau sur la toile. Dans la gamme des tons, il choisissait de préférence les ocres, les bruns et les gris.
Répertorié dans Le dictionnaire des Peintres belges (La renaissance du Livre), Arto ,Piron Dictionnaire et signatures
Bibliographie
- TELLIER, Artistes namurois, s.d. (vers 1935)
- C. CHARLIER, Merny D., in Arts plastiques dans la Province de Namur. 1800-1945, cat. exp. mais. de la cuIt., Namur, 1993, p. 158.
    Nom de famille : Merny
          Prénom : Désiré François
    Information de famille :
          avec Demanet Marie Rosalie Nathalie (1867) :
                Mariage :
                      Date : 20 juin 1888 (22 ans)
                      Lieu : Namur Belgique -
                enfants :
                   Merny Albert Désiré Joseph (1888 - 1890 )
                   Merny Hélène (1891 )
                   Merny Germaine Jeaninne Joséphine (1892 )
                   Merny Valentine Maria Joséphine (1897 )

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